2017 : une année difficile pour le marché du logiciel d’organisation de bibliothèque numérique

2017 : une année difficile pour le marché du logiciel d’organisation de bibliothèque numérique

Le marché des logiciels destinés à l’organisation et à la prise en charge des bibliothèques numériques connaît actuellement une baisse de forme. 2017 a été l’une des pires années pour le secteur. Outre les grands fournisseurs qui dominent le marché, certaines entreprises spécialisées dans la création et la commercialisation de ces outils devront mettre la clé sous la porte.

Une diminution significative des ventes

Les principaux utilisateurs de logiciel de gestion de bibliothèque numérique sont les entreprises dont les activités imposent l’usage de toutes sortes de documents, et les bibliothèques des collectivités (départements, villes, région, etc.).

Or, le nombre d’achats effectués par ces bibliothèques spécialisées a nettement reculé en 2017. Il est utile de préciser ici que ce type d’application est proposé sous licence ou en mode abonnement aux usagers. Pour l’un comme pour l’autre, le volume des ventes a baissé de manière significative. Le recul global noté pour l’ensemble du marché est de 3 %. Le chiffre d’affaires des logiciels pour bibliothèque de l’année dernière avoisine les 37 millions d’euros. Aucune progression n’a été enregistrée entre 2016 et 2017. Aucune amélioration n’est également prévue pour 2018.

Des fournisseurs en mauvaise posture

Il existe 49 fournisseurs reconnus en France. 10 d’entre eux monopolisent le secteur et possèdent 80 % des parts de marché. Leur quota a de plus augmenté de 3 % par rapport à l’année dernière portant leur chiffre d’affaires à près de 30 millions d’euros, soit environ 3 millions d’euros chacun. Ainsi, malgré la régression du marché, ils peuvent se réjouir de faire des ventes confortables.

Cependant, cette concentration du marché sur les  « grands » pénalise fortement les 39 autres fournisseurs qui se répartissent les quelque 7 millions de CA restants entre eux. La part qui revient à chacun ne dépasse pas les 190 000 euros. Face à cette situation, bon nombre d’entre eux risquent de devoir abandonner leur activité bibliothèque ou la céder à d’autres entreprises. Cette cession est par ailleurs également envisagée par quelques grands fournisseurs qui ne parviennent pas à rentabiliser correctement ce pôle.

Une ouverture pour les nouveaux arrivants ?

Le repli des grands prestataires et de ceux qui n’arrivent pas à optimiser leurs ventes ouvre cependant un chemin pour les nouveaux venus sur le marché. Ces derniers pourront en effet récupérer une partie des clients des précédents pour se constituer un chaland. Les utilisateurs auront ainsi la possibilité de migrer vers les produits qu’ils proposent pour remplacer ceux qu’ils devront arrêter d’utiliser quand la collaboration avec leurs fournisseurs actuels prendra fin.

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