Les nouvelles mobilités : un enjeu majeur pour la fluidité urbaine
Le terme de nouvelles mobilités prend son envol dans la bouche des geeks en cette année 2019. Souvent méconnu sous ce terme, elles prennent pourtant différents visages dans le quotidien des Français, et ont souvent eu du succès pour les ventes de noël 2018. En pratique, ces dernières se nomment : covoiturage, vélo-partage, mais elles englobent aussi tous les transports de glisse : trottinettes, solowheel, hoverboard, rollers…Ludiques et à la pointe de la technologie, elles ont à la fois l’avantage d’être plaisantes pour les utilisateurs, mais sont surtout l’avenir pour la fluidité des villes surchargées par la circulation.
Des alternatives à la voiture et aux transports en commun
Des villes comme Paris, Marseille ou Lyon sont de plus en plus confrontés à la problématique de l’engorgement urbain, des bouchons, mais aussi des pics de pollution, limitant les conditions de circulation.Et, dans une ère ou les préoccupations écologiques sont majeures pour la plupart des Français, les transports en commun ne répondent plus à ce critère. Dès lors, les nouvelles mobilités, très souvent électriques connaissent un début en fanfare pour les citadins. Et, nombreux sont ceux, pour la période des soldes d’hiver 2019, qui se sont offert un engin de ce type.
Leur potentiel est énorme, sachant que, d’ici 2050, les villes concentreront 70% de la population mondiale, contre seulement 55% aujourd’hui, selon la banque mondiale. En parallèle au développement de ces nouveaux engins, les villes devront elles aussi se réorganiser face à cette migration urbaine.
« L’autosolisme » dans le viseur
De plus en plus de conducteurs s’adonnent à « l’autosolisme », néologisme désignant un conducteur individuel prenant son véhicule pour se rendre à des rendes-vous privés ou professionnels. Dès lors,développer le co-voiturage et l’autopartage électrique est un objectif majeur pour les villes dans les années à venir. L’aménagement des villes avec des chargeurs pour véhicules électriques seront donc une priorité dans la politique urbaine.
Plus loin dans l’avenir, certaines sociétés comme Airbus, travaillent sur des taxis volant (déjà en phase de test), qui permettront de désengorger les flux automobiles urbains, mais de nombreuses questions techniques et sécuritaires restent encore à éclaircir avant des premières mises en circulation possibles, sachant qu’elles nécessitent aussi des aménagement spécifiques, comme des aires de décollage.
Le blockchain rentre dans la danse de la mobilité
Les nouvelles mobilités et leur avenir dépendent en grande partie dans leur capacité à s’inscrire dans une logique d’autoconsommation. Parmi les concepts de consommation les plus avancés, nous pouvons par exemple citer « Solar Camp », un modèle de « véhicule to grid », associé à une monnaie solaire en blockchain.
Benoît Baillard, Directeur du lab The Camp déclare à ce sujet :
« C’est une expérience globale qui permettra aux utilisateurs des voitures de revendre leur surplus d’énergie contre rémunération en monnaie virtuelle à dépenser dans les commerces alentour »
Une nouvelle opportunité donc, pour les utilisateurs de ces mobilités, de pouvoir consommer, grâce à une nouvelle manière de se générer des revenus, en misant sur l’économie énergétique.
Le tout venant s’imbriquer avec la digitalisation des magasins, le m-payment, nos modes de vies pourraient se voir complètement réinventés dans les prochaines années.